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Faits marquants

Prédire les capacités adaptatives des bio-agresseurs développer des agro-écosystèmes résilients et économiquement viables

Domaine : Végétal, animal, systèmes

Génétique et génomique des ressources biologiques pour l'agriculture

Contact(s) : David Causeur
david.causeur@institut-agro.fr

Espèces nuisibles

Une variation épigénétique est une modification de l'expression des gènes, sans changement de la séquence de l'ADN. Sous contraintes environnementales, à des échelles de temps courtes, l’expression de ces modifications permet aux organismes d’exprimer de nouvelles caractéristiques afin d’assurer leur survie et de continuer à se développer.  

Ainsi, dans le contexte de changement climatique actuel, de nombreuses questions se posent par exemple à court terme sur les capacités adaptatives des bio-agresseurs. Un insecte ravageur résistera-t-il à la prochaine vague de chaleur ? Ou sera-t-il au contraire très affecté par la hausse des températures et cessera-t-il d’être une menace ?

Le projet EPIPREDICT propose de répondre à ces questions en étudiant le code épigénétique de 2 exemples de bio-agresseurs disposant de capacités d’adaptation remarquables :

  • le puceron du pois Acyrthosiphon pisum, qui provoque un large éventail de dégâts sur diverses légumineuses,
  • le champignon filamenteux phytopathogène producteur de mycotoxines Fusarium graminearum, responsable d’épisodes désastreux de fusariose de l'épi de blé à travers le monde.

En développant des approches statistiques et mathématiques innovantes tout en considérant les caractéristiques spatiales de l’ADN, les scientifiques pourront ainsi identifier dans ces données les éléments qui permettent de décrire les variations de l’expression des gènes responsables de la virulence et de l’agressivité de ces bio-agresseurs.

In fine, décoder comment les gènes s’expriment en réponse à l’environnement pourrait permettre de fournir un modèle d’aide à la décision pour développer des agro-écosystèmes résilients et économiquement viables.

Chiffres clés

480cadres scientifiques

13unités de recherche dont 11 UMR

8écoles doctorales

3instituts Carnot

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