Des arbres pour rafraîchir la ville
Thématique : Le végétal en ville : de nouvelles perspectives nationales et internationales
Année de parution : 2024
Contact(s) : Pierre-Emmanuel Bournet
pierre-emmanuel.bournet@institut-agro.fr
En 2024, un séjour de 7 mois aux États-Unis a été réalisé grâce à une bourse Fulbright, au sein de l’Arizona State University (School of Geographical Sciences and Urban Planning, Phoenix). L’objectif principal était d’identifier les critères guidant le choix des essences d’arbres plantées en ville pour atténuer la surchauffe urbaine, en tenant compte des conditions climatiques locales et des ressources en eau disponibles.
Ce travail s’est appuyé sur les approches interdisciplinaires, les dispositifs expérimentaux et les outils numériques développés par le Centre de Recherche sur le Climat Urbain de l’université.
De nombreux échanges avec des chercheurs, la participation à divers séminaires – en tant qu’auditeur et intervenant – ont enrichi cette expérience scientifique.
Ce séjour a également permis de rejoindre le projet SW-IFL (South West Integrated Field Laboratory), un programme de recherche ambitieux doté de 25 millions de dollars, coordonné par le Pr Sailor. Il vise à concevoir des solutions résilientes face aux vagues de chaleur dans le sud-ouest des États-Unis. Deux groupes de travail ont particulièrement mobilisé l’expertise apportée : « résilience » et « observations », avec une implication active sur le terrain lors des grandes campagnes de mesures climatiques menées en juin et juillet à Phoenix et Tempe.
Une collègue technicienne de l’Institut Agro a également participé aux expérimentations dans le cadre d’une mobilité Erasmus+.
Le séjour s’est étendu à d’autres centres de recherche, notamment à l’Université d’État du Colorado (Fort Collins) et à l’Université d’Arizona (Tucson), au sein du Controlled Environment Agriculture Center.
Ces travaux ont abouti à la rédaction d’une revue de la littérature sur les services climatiques rendus par les arbres en période de fortes chaleurs et de sécheresse, en collaboration avec D. Sailor. Au-delà des apports scientifiques, cette immersion a été l’occasion unique d’observer, de l’intérieur, les pratiques de recherche et les enjeux sociétaux propres au contexte nord-américain.